Les villes de Hambourg (Allemagne), Vienne (Autriche) et de Göteborg (Suède) ont ainsi présenté les actions qu’elles ont mis en place pour l’accueil de jeunes migrants, en particulier les réfugiés accueillis en nombre dans ces métropoles en 2015 et 2016, et pour favoriser leur intégration. Après le premier temps de l’urgence, en 2015, où les capacités d’accueil étaient sollicités surtout sur les questions de logement et de traitement administratif et social, ces villes ont été confrontées au défi d’une intégration durable (et des déplacements secondaires selon les projets migratoires), ce qui leur a permis de développer des projets innovants, notamment par le recours au parrainage de proximité. La formation professionnelle est également un aspect fort de ce travail.

Pour répondre à ces pistes et évoquer de leur point de vue les réformes à engager pour favoriser l’accueil, la protection et l’intégration de ces jeunes aux quatre coins de l’Europe, des représentantes du HCR et de la Commission européenne ont présenté leurs axes de travail, ainsi que le réseau ESN dont fait partie le GIPED). Une dizaine de représentants.es associatifs.ves ont également plaidé pour des réformes (parmi les ONG représentées figuraient Save the children, Human rights watch, Hope for children, IOM et Child Circle ainsi que la plateforme belge Mineurs en exils). L’ONPE a pu présenter à l’occasion de cette journée les grandes lignes du rapport Mineurs non accompagnés : Quels besoins et quelles réponses ? (téléchargeable ici).