Le 1er chapitre intitulé «aux portes de la rue. Quand l'Etat abandonne les personnes sortant d'institutions» met en évidence le sort de ces usagers (aide sociale à l’enfance, prison et hôpital psychiatrique), sortant trop souvent sans accompagnement ni solution de logement. Il montre que ces « sorties sèches », qui vont jusqu’à s’apparenter à des expulsions de fait, aggravent la détresse de personnes particulièrement vulnérables et les conduisent parfois « aux portes de la rue ».

La sortie de la protection de l'enfance est souvent synomyne d'entrée dans la vie adulte précoce et brutale après un parcours de vie déjà difficile. L'accès au logement cristallise l'incapacité fréquente des institutions à anticiper les sorties. De plus on constate également un isolement fréquent pendant le passage en institution et à sa sortie matérialisé par une absence de soutien familial (matériel et affectif).

Ce rapport avance toutefois quelques pistes afin de prévenir les ruptures en sortie d'institutions :

- mieux connaitre le nombre, les parcours et les aspirations des sortants

- former les professionnels au sein de ces institutions aux démarches et aux dispositifs d'accès à l'hébergement et au logement

- poursuivre la prise en charge pour les jeunes sortants de l'ASE au delà de 18 ans en créant un droit spécifique pour ces jeunes majeurs jusqu'à la fin des études ou jusqu'au 1er emploi.

Lire le rapport

Lire la synthèse