Le bâtiment, aménagé en une ondulation avec deux courbes, abrite en rez-de-jardin six « maisons pour grandir » où devaient s’installer à partir du 23 avril les enfants et leurs auxiliaires de puéricultures, auparavant accueillis dans le château construit sur la hauteur du parc. Conçus en référence à l’approche piklérienne qui inspire tout le projet d’établissement de l’Ermitage, l’architecture et l’aménagement des maisons de vie visent à offrir aux enfants de beaux espaces, lumineux, répondant à leurs besoins de bien-être et de repères sécurisants, tout en favorisant leur activité libre. Chaque « maison de vie » dispose d’un espace de vie et de sommeil de 100 m2, avec un espace de soin disposé de façon centrale pour permettre une vision panoramique et la possibilité du maintien d’un contact visuel et auditif entre l’auxiliaire et les enfants ; ces lieux sont complétés d’une terrasse couverte pour les siestes à l’extérieur et d’un jardin clôturé agrémenté de plantes choisies et de cabanes en osier.  Dans un grand jardin commun, un jeu d’eau en forme d’oiseau permettra aux enfants de se rafraichir en période d’été.  A l’intérieur des espaces de vie, un dispositif de barrières modulables a été imaginé pour configurer les lieux selon les stades de développement des enfants. Au premier étage, sont aménagés les bureaux, des salles de visites pour les parents et plusieurs salles de réunions. 
La pouponnière accueille des enfants présentant des problématiques multiples, placés pour des motifs de carences parentales et des défauts de soins graves dans l’éducation précoce. Avec ses nouveaux locaux, elle se présente comme un lieu de vie mais aussi de transition pour permettre à chaque enfant de se construire ou de se reconstruire.

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