Ce travail avait pour ambition de contribuer à l’amélioration de la participation de l’enfant aux décisions judiciaires prises par le juge aux affaires familiales et susceptibles d’avoir une incidence sur sa place au sein de sa famille et sur ses relations familiales. Cette ambition s’est déclinée autour de deux objectifs principaux, donnant chacun lieu à un axe de recherche : l’évaluation de la capacité de discernement de l’enfant concerné par une procédure devant le juge aux affaires familiales et le déroulement de l’audition de l’enfant par le juge aux affaires familiales.

A l'issue de cette recherche 55 recommandations ont été formulées afin d'améliorer la participation de l’enfant aux décisions judiciaires le concernant au sein de sa famille dans le respect de sa parole et de son intérêt supérieur. Les recommandations les plus marquantes résident dans l’établissement d’une présomption simple de discernement de l’enfant âgé de plus de dix ans et dans l’aménagement d’une procédure de notification directe à l’enfant des droits dont il bénéficie. Les auteurs recommandent en outre une spécialisation des fonctions de juge aux affaires familiales et demandent que ce dernier soit spécifiquement formé au recueil et à l’écoute de la parole de l’enfant.

Une journée de restitution de la recherche est organisée par la faculté de droit de Lille le 15 mars 2019.

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