Cette recherche « Apports de l’intervention relationnelle en contexte de protection de l’enfant » issue de l’appel à projets ouvert 2020 de l’ONPE, est co-dirigée par Raphaële Miljkovitch, docteure en psychologie et professeure de psychologie à l'université Paris 8 et Karine Dubois Comtois, professeure de psychologie à l’université du Québec à Trois-Rivières et psychologue clinicienne en pédopsychiatrie.

Le Projet CAPEDP (Compétences parentales et Attachement dans la petite enfance : Diminution des risques liés aux troubles de santé mentale et Promotion de la résilience) est un programme de la Direction de la recherche clinique de l’Assistance publique, Hôpitaux de Paris, financé par le programme hospitalier de recherche clinique, l’Institut de recherche en santé publique et par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé.

Des interventions théoriques portant sur "Les fondamentaux de l'attachement", "Attachement et neurosciences affectives et sociales", "Accueillir l'enfant après 5 ans : quels défis et quels risques pour l'attachement ?" ont croisé des exemples portant sur des interventions l'une au Grand-Duché du Luxembourg sur "Sécuriser le lien entre l'enfant adopté et son parent - une médiation dynamique, ludique et psychocorporelle", l'autre interrogeant la formation des professionnels du département du Calvados "En quoi la formation attachement peut-elle enrichir les pratiques professionnelles ?" et enf

La matinée s’est déroulée autour de plusieurs présentations. Mme Gouttenoire, professeure à l'université Montesquieu Bordeaux IV, a tout d'abord interrogé les appports et les limites de la loi du 14 mars 2016, notamment autour de la construction et la déconstruction des liens d'attachement et d'appartenance, de l'évolution du statut des enfants. M. L'houssni, directeur de l'assocation RETIS et du service Tiers digne de confiance (Haute-Savoie), est venu présenter ces dispostifs et leur organisation.